Voici ici l’extrait, interprété et imagé, d’un
code d’honneur établi sur les anciennes traditions et coutumes
Nordiques mais aussi sur les dits de Sigrdifa, une Valkyrie, aux
Einherjars, les combattants de la foi Runique.
C’est là une simple extrapolation « romantique »,
si l’on puit dire, qui tend à rappeler que les Runes ne peuvent être
usitées sans une sagesse et une spiritualité forte. Et si les
Eléments ont leurs lois, la Nature ses règles, alors pourquoi les
Runes n’auraient-elles pas leur code…
Les Runes sont murmures et paroles.
Dés lors donner sa parole est le premier des
serments, le pacte originel. Le serment des Runes ne peut être
trahi sans que ceux le parjurant n’en soient frappés de
malédictions. Var ne pardonne pas ceux qui mentent et violent
les engagements jurés.
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Les Runes sont fidèles aux cœurs loyaux.
Il faut donner aux Runes la même loyauté qu’à son
clan, sa famille ou ses amis. Leur amour doit être aussi pure et
fidèle qu’à celui donné à sa moitié. Elles ne peuvent être
retournées contre les siens, même sous la querelle, car seule la
Mort s’en réjouira.
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Les Runes sont un don pour tous.
Celui qui cherche, trouve, obtient la
connaissance et parfois le pouvoir. Mais le savoir est un don
qui ne peut asservir les plus sots, même s’ils menacent de leur
obscurantisme. Les Runes sont humbles, leur porteur également.
La compassion doit combattre la conversion.
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Les Runes sont un legs des anciens.
Comme les Runes, les vénérables et aïeux sont à
respecter. Il ne faut jamais oublier leur héritage et leur
origine. Et si l'âge n'est parfois pas sage alors mieux vaut
passer son chemin sans s'attarder sous peine de s'attirer les
ires de quelques vieilles sorcières…
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Les Runes, si elles sont féminines, demeurent
mystérieuses pour les hommes.
Le pouvoir des Runes peut aussi se révéler être
un piège. Il faut comme avec les femmes belles, envoûtantes et
charmantes, se méfier de leurs rets et apparats. Même ainsi
désiré dans la halle, mieux vaut ne pas se laisser troubler ni
par leurs paroles, ni par leurs baisers.
Les Runes ne peuvent non plus être louées pour
ensorceler les cœurs des vierges ou des femmes déjà liées.
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Les Runes sont fortes et gravées par les
braves.
Aucun parjure ne devra être laissé sans réponses.
Les armes de la noblesse doivent être dressées courageusement
contre les ennemis du clan et de la foi.
La traîtrise est l'épée du lâche, le combat le
bouclier du valeureux guerrier.
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Les Runes ont été ointes de la bière sacrée.
La bière est sacrée pour ses vertus, son abus est
impie. Il n'est pas rare que les boissons rendent fous les
Hommes. Mieux vaut laisser l'ivrogne à son vin plutôt que
répondre à ses offenses : la raison n'est pas le compagnon des
imbéciles et la mort en est parfois le fruit…
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Les Runes sont le langage du Destin.
La coutume est le droit le plus précieux enseigné
par les Runes. S'y conformer, si l'autorité la représentant est
légitime, est un devoir qu'il faut accepter avec honneur.
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Les Runes s'inscrivent dans la pierre et dans
l'esprit.
Les Runes doivent accompagner les mourants qui
ont péris de noyades ou de maladies mais plus encore ceux dont
le fil des Nornes a été tranché par l'épée ou le fer.
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Les Runes protégent mais doivent être
préservées.
Les Runes ont bien des ennemis et il faut s'en
méfier. On ne sait jamais où se love le serpent et se tapie le
loup. Il faut savoir accueillir l'hôte mais ne point lui
accorder sa confiance ni ses secrets. Même les liens du sang ne
gagent pas de ceux du cœur.
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Le serment, le pacte et le Varar sont là les seuls
liens unissant les sages entre-eux…
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