L’étymologie du mot « Rune » a 2
origines :
-
la première
bas allemande : Rounen ("tailler", "graver").
-
la deuxième
vieux nordique : Run ("mystère").
Les Runes, dont l’origine est
incertaine trouvent certainement leur inspiration dans les alphabets
latin, grec et étrusque. Les peuplades germaniques s’en seraient
inspirées et, au gré de flux migratoires et d’échanges culturels et
marchants, l’auraient transmit vers d’autres peuples plus au nord.
On situe l’apparition des premières Runes entre le 3eme et le 2eme
siècle avant JC, même si on trouve quelques Runes gravées avant
cette époque sur des pierres.
C’est sous la forme d’un alphabet de
24 Runes que naît le Futhark (surnommé l’ancien Futhark). L’origine
de ce nom est la juxtaposition des initiales des 6 premières Runes
qui le compose : Fèhu, Uruz, Thurisay, Ansuy, Raidho et Kenaz. On le
situe géographiquement dans une zone qui va du monde germanique au
Groenland.
Cet alphabet n’est utilisé, jusqu’en
l’an 600-700, que pour des inscriptions magiques et à des fins
divinatoires, ...
De l’an 800 à l’an 1050 apparaît en
Scandinavie le Futhark à 16 caractères (surnommé Futhark récent) qui
est utilisé pour des inscriptions magiques mais aussi, et c’est le
plus important, comme moyen d’écrire des textes (principalement des
inscriptions funéraires).
A partir de l’an 1500, il est utilisé
par plusieurs peuples et évolue alors différemment selon les régions
comme par exemple l’alphabet Futhark anglo-saxon qui se compose de
33 caractères.
Il est important de préciser que
l’histoire des Runes est parsemée d’obstacles. Ainsi il fut interdit
de les utiliser au XI° et XVII°siècle en Angleterre et en
Scandinavie.
|